La Fondation On Seniors’ Side du groupe Damartex œuvre au bien-être des seniors - Damartex
Damartex, l’un des premiers distributeurs européens de vêtements et accessoires pour seniors (55+), signataire du Pacte mondial des Nations Unies depuis 2015, s’engage à changer le regard de la société et améliorer le bien-être des seniors au travers de sa Fondation On Seniors’ Side.
À L’ORIGINE DE LA FONDATION ON SENIORS’ SIDE
Quand j’ai monté le service RSE du groupe Damartex, chaque filiale faisait des dons à des associations mais celles-ci n’avaient pas toujours un lien avec notre identité et notre activité.
– Joséphine Biernacki
“Quand j’ai monté le service RSE du groupe Damartex, chaque filiale faisait des dons à des associations mais celles-ci n’avaient pas toujours un lien avec notre identité et notre activité. Ainsi, nous pouvions financer la scolarisation des filles au Vietnam ou un club de foot local”, souligne Joséphine Biernacki, Chief Sustainability Officer du groupe Damartex et directrice de la Fondation On Seniors’ Side. À la même période, le groupe réfléchissait à sa raison d’être autour de sa cible commune : les seniors.
La Fondation On Seniors’ Side est née en 2019 de cette volonté de regrouper les dons et d’avoir un véritable impact auprès de leur cible. Elle fait partie intégrante de la politique RSE du groupe, dont l’un des piliers est la solidarité. Son objectif est de financer des projets autour de 3 axes :
- Encourager l’activité des seniors et améliorer leur bien-être
- Aider les seniors à s’investir dans la société et encourager le lien social intergénérationnel
- Favoriser le maintien en bonne santé à domicile et accompagner les aidants
QUELS PROJETS SONT SOUTENUS PAR LA FONDATION ?
Une bonne centaine de projets sont financés depuis 2019 dans 5 pays dans lesquels le groupe est implanté.
À l’origine, ils étaient remontés à la Fondation par les collaborateurs qui étaient les parrains et marraines des projets soutenus. Mais à présent, les associations nous contactent de plus en plus directement
– Joséphine Biernacki
Sur la base d’un dossier de présentation de chaque candidat au financement, le COPIL de la Fondation, composé d’un représentant de chaque filiale, se réunit 3 ou 4 fois par an et vote en suivant une grille d’évaluation précise et en fonction du budget à allouer. « Nous finançons par exemple depuis 2019 un animateur de l’association Siel Bleu qui propose des cours d’activités physiques adaptés aux seniors dans nos locaux à Roubaix, ce qui renforce l’ancrage territorial. Nous soutenons également des associations qui favorisent le lien intergénérationnel. Ainsi, Duo for a Job propose à des personnes de 50 ans et plus de devenir mentors de jeunes issus de l’immigration. Ces derniers sont accompagnés durant 6 mois. Ce parrainage est doublement bénéfique. Les nouveaux retraités retrouvent une activité qui a du sens et les jeunes bénéficient de leurs conseils et compétences tout en tissant une relation souvent très forte. Une de nos salariées est d’ailleurs devenue mentor », explique Joséphine. Un lien intergénérationnel qui se retrouve aussi dans la mission de l’association Les Babalias, qui soutient les jeunes parents souvent en rupture avec leur famille. De la naissance de l’enfant à ses 2 ans, des grands-parents bénévoles assurent une présence et une écoute attentive et bienveillante.
Le nouveau sujet qui est au cœur des discussions au sein de la Fondation et de l’entreprise est le soutien aux aidants. Si la majorité des personnes âgées souhaitent vieillir à domicile, il ne faut pas oublier les personnes qui accompagnent cette démarche. Les aidants ont besoin de temps, de flexibilité et de soutien et sont souvent les laissés-pour-compte. Dans les Hauts-de-France par exemple, la Fondation soutient la Maison des Aidants qui propose des ateliers de cuisine entre aidants et personnes aidées. Une belle façon de renforcer les liens et de montrer que l’autonomie doit être encouragée.
Les modalités de dons sont variées : cela va de l’aide financière pour des activités, des sorties culturelles, à l’achat de matériel, par exemple l’achat de bancs pour un parc en Angleterre ou du matériel médical en Tunisie, en passant par la formation pour les aidants. Chaque don aux associations fait l’objet de suivi. Des bilans sont demandés au bout de 6 mois. « On sait qu’on ne peut pas avoir 100 % de réussite. Nous finançons des associations qui n’ont pas les mêmes notions de performance qu’en entreprise, qui plus est quand on est sur des projets où la relation humaine est le moteur du projet. Les parrains et marraines peuvent aussi manifester leur insatisfaction sur des projets qu’ils ont soutenus, ce qui permet de corriger le tir et d’établir un plan d’actions », précise Joséphine.
La Fondation On Seniors’ Side en chiffres
– 668 000 euros de dons depuis la création provenant de 1 % du résultat de chaque filiale
– 31 000 bénéficiaires
– 95 000 euros pour financer chaque année les projets
– 117 projets soutenus dans 80 associations
– 102 parrains et marraines des projets
DES SALARIÉS IMPLIQUÉS
Dès la création de la Fondation, les salariés ont été associés. « Nous sommes partis d’une feuille blanche. Nous avons réuni une vingtaine de collaborateurs issus de chaque filiale et défini ensemble la vision de la Fondation puis la mission. Nous avons démocratisé le fonctionnement de la Fondation. Le comité de pilotage comprend des salariés non cadres. Cela crée une proximité valorisante et bien perçue. Le problème est surtout le temps à consacrer à la Fondation, car beaucoup font cela en plus de leur travail », indique Joséphine.
Les collaborateurs sont sollicités pour soumettre des projets à la Fondation, les sélectionner, et les parrains et marraines disposent de 2 jours par an pour travailler au profit de l’association qu’ils soutiennent.
La Fondation est un véritable lien entre toutes les filiales. « Nous allons bientôt fêter les 5 ans de la Fondation. Une manière de célébrer tout ce que nous avons déjà accompli et valoriser le travail des salariés investis. C’est aussi volontairement une manière de recommuniquer en interne sur ce que nous faisons à la Fondation », ajoute Joséphine.
Nous avons démocratisé le fonctionnement de la Fondation. Le comité de pilotage comprend des salariés non cadres. Cela crée une proximité valorisante et bien perçue.
– Joséphine Biernacki
LES PROGRAMMES ACCÉLÉRATEURS DU PACTE MONDIAL DES NATIONS UNIES
Le groupe Damartex a rejoint le Pacte mondial en 2015 au moment de la création de la direction RSE. L’objectif était d’avoir un cadre reconnu. Les Dix principes ont été intégrés à la Charte des achats responsables et chaque enjeu de la politique RSE est associé aux ODD. Pour la Fondation, les missions sont surtout liées à l’ODD 10 (réduction des inégalités).
L’entreprise est devenue ambassadrice du réseau français du Pacte mondial et anime les réunions du cercle régional dans les Hauts-de-France . Le groupe participe à deux programmes de formation, l’Accélérateur Climat depuis 2 ans et plus récemment l’Accélérateur sur les Droits humains. Ils sont conçus pour accompagner les entreprises sur un sujet spécifique et sur une courte période. « L’Accélérateur Climat nous a aidés à devenir autonomes sur notre empreinte carbone, nous a permis de mieux travailler nos objectifs et de mieux comprendre les impacts de notre activité », commente Joséphine.
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