21 février 2024
Le Secrétaire général de l’ONU définit cinq priorités pour l’année 2024
Le 7 février dernier, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Secrétaire général, António Guterres, a exposé les principales priorités onusiennes pour l’année 2024. Celles-ci sont intrinsèquement liées à l’Agenda 2030 et à la durabilité du monde économique, notamment des entreprises.
Les cinq objectifs 2024 des Nations Unies, s’inscrivant dans l’objectif commun qu’est le bien-être mondial, sont : le Nouvel Agenda pour la paix, la promotion les objectifs de développement durable (ODD), le Pacte numérique mondial, l’organisme consultatif en intelligence artificielle (IA) et le Pacte de solidarité climatique.
Le Nouvel Agenda pour la paix
Le Secrétaire général des Nations Unies a justifié la nécessité d’œuvrer prioritairement en faveur de la paix en 2024. Il affirme que « Notre organisation a été fondée pour parvenir à la paix. La paix est notre raison d’être. Cependant, si j’analyse le panorama mondial actuel, ce qui manque le plus dramatiquement, c’est la paix ». Ainsi, lors du prochain Sommet de l’avenir, qui aura lieu en septembre 2024, le Nouvel Agenda pour la paix sera abordé dans le but de faire face aux risques et de garantir la sécurité et le bien-être de tous les peuples du monde. Afin de respecter l’ODD 16 : Paix, justice et institutions fortes, cet agenda visera à mettre en œuvre une approche de paix multidimensionnelle afin de promouvoir la prévention des conflits, les mécanismes diplomatiques et la construction d’une sécurité collective plus solide.
2. Promouvoir les objectifs de développement durable
António Guterres a également affirmé que « Le développement durable reste une priorité essentielle en 2024 ». Les actions en faveur de l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) doivent donc être accélérées, car seuls 15 % des ODD à l’échelle mondiale sont en voie d’être atteints d’ici 2030.
3. Pacte numérique mondial
Le Secrétaire général de l’ONU a souligné que la transformation numérique offre des opportunités sans précédent pour favoriser la durabilité et l’inclusion. « Le Pacte numérique mondial vise à maximiser les avantages de la technologie numérique tout en atténuant les risques et en promouvant l’inclusion numérique ». Qu’il s’agisse de protéger la confidentialité des données, de promouvoir l’inclusion numérique ou de lutter contre la désinformation en ligne, les entreprises peuvent collaborer avec les gouvernements et la société civile pour garantir un développement numérique équitable et durable.
4. L’organisme consultatif en IA
Si l’IA est une prouesse technologique, elle peut également représenter un risque de désinformation, de violation de la confidentialité des données et l’augmentation de la discrimination. En outre, cela met en évidence la concentration du pouvoir entre les mains d’un petit nombre d’entreprises et de pays qui contrôlent cette technologie, ce qui peut conduire à une plus grande inégalité et à une perte d’autonomie individuelle. Afin de garder un contrôle sur les dérives potentielles, le Secrétaire général a proposé la création d’un « organe consultatif mondial sur l’IA » pour guider son développement et son application de manière éthique et responsable.
5. Pacte de solidarité climatique
Le « Pacte de solidarité climatique appelle les grands émetteurs à déployer des efforts supplémentaires pour réduire leurs émissions et les pays les plus riches à soutenir les économies émergentes dans ce sens ». La réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’accélération des actions favorables à la transition vers une économie faiblement carbonée sont les principaux leviers des entreprises pour agir en faveur de cet objectif.